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07/09/2009

chkrwakctrétrékler

La notion de crise fait apparaître comme une fatalité météorologique ce qui ne procède que du choix des hommes.

 

Lu sur lemonde.fr à propos de Félix Guattari. On ne saurait mieux dire et ça me fout les boules.

02/04/2009

Rien ne va plus

Rattrapé par la crise, l'homme est maussade. Désœuvré, inutile, on le voit aller et venir, sans objet désormais puisque non productif. Bientôt il cessera de se mouvoir, si ce n'est machinalement, pour amener le goulot à ses lèvres.

Certains pourtant s'agitent encore avec un sérieux qui ne se dément pas. Ils sont à Londres et ont de grosses responsabilités. Ils veulent faire quelque chose, car ils ont compris que cela ne peut plus durer. Ils sont sérieux - autrefois ils auraient porté le chapeau et arboré le lorgnon, qui fut la marque des hommes considérables. On les sent attentionnés, à l'écoute de leurs électeurs. La preuve en est qu'ils ne ripaillent pas à Buckingham Palace, mais au 10 Downing Street, dont le pas de porte est modeste comme il sied à un premier ministre qui a conscience de représenter le peuple (ou qui sait du moins que le peuple le regarde).

Qu'attend-on d'eux? Trois fois rien. Des idées. On les veut neuves, de préférence, car le consensus est que les anciennes ont fait leur temps. Ajoutons qu'on les aimerait justes, ce qui changerait. On parle de châtier les égoïstes; il est question d'abolir la cupidité; l'heure est à l'exaltation, résumons-nous: l'époque est un bouillonnement. Grâces en soient rendues au "gévin", qui fait couler les milliards par milliers. Le soleil brille, les oisillons pépient, le printemps s'annonce beau.

Alléluia.