07/09/2009
chkrwakctrétrékler
La notion de crise fait apparaître comme une fatalité météorologique ce qui ne procède que du choix des hommes.
Lu sur lemonde.fr à propos de Félix Guattari. On ne saurait mieux dire et ça me fout les boules.
15:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise
02/04/2009
Rien ne va plus
Rattrapé par la crise, l'homme est maussade. Désœuvré, inutile, on le voit aller et venir, sans objet désormais puisque non productif. Bientôt il cessera de se mouvoir, si ce n'est machinalement, pour amener le goulot à ses lèvres.
Certains pourtant s'agitent encore avec un sérieux qui ne se dément pas. Ils sont à Londres et ont de grosses responsabilités. Ils veulent faire quelque chose, car ils ont compris que cela ne peut plus durer. Ils sont sérieux - autrefois ils auraient porté le chapeau et arboré le lorgnon, qui fut la marque des hommes considérables. On les sent attentionnés, à l'écoute de leurs électeurs. La preuve en est qu'ils ne ripaillent pas à Buckingham Palace, mais au 10 Downing Street, dont le pas de porte est modeste comme il sied à un premier ministre qui a conscience de représenter le peuple (ou qui sait du moins que le peuple le regarde).
Qu'attend-on d'eux? Trois fois rien. Des idées. On les veut neuves, de préférence, car le consensus est que les anciennes ont fait leur temps. Ajoutons qu'on les aimerait justes, ce qui changerait. On parle de châtier les égoïstes; il est question d'abolir la cupidité; l'heure est à l'exaltation, résumons-nous: l'époque est un bouillonnement. Grâces en soient rendues au "gévin", qui fait couler les milliards par milliers. Le soleil brille, les oisillons pépient, le printemps s'annonce beau.
Alléluia.
23:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise
01/04/2009
Vous gagnez un Fragment d'Os
Tout est dit, je vais lui supprimer sa console, il y a tout de même quelque chose qui cloche.
19:37 | Lien permanent | Commentaires (1)
16/02/2009
Une tocante, ça vous pose un homme, y'a pas à chier
C'est en tout cas l'avis de certains, dont J.Séguéla, le fils de pub autoproclamé.
Comme disait Pierre Desproges: "Ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait tout de même un peu; ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup."
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2009
Pillons sans vergogne les bons auteurs
"[...]One way of looking at speech is to say that it is a constant stratagem to cover nakedness.
We have heard many times that tired, grimy phrase: 'Failure of communication'... and this phrase has been attached to my work quite consistently. I believe the contrary. I think that we communicate only too well, in our silence, in what is unsaid, and that what takes place is a continual evasion, desperate rear-guard attempts to keep ourselves to ourselves. Communication is too alarming. To enter into someone else's life is too frightening. To disclose the poverty within us is too fearsome a possibility."
Harold Pinter.
Bon, ben j'ai plus rien à dire, moi, du coup.
00:54 | Lien permanent | Commentaires (1)